Burn-out : évitons de nous brûler.

Que ceux qui n’ont jamais été en surtension, en extrême pression ou en stress “négatif” au travail lèvent la main ! J’en ai rarement croisé, il est vrai. Autant dans mon ancienne carrière dans l’hôtellerie en tant que manager que dans mon métier de coach. Nombreux, en effet, sont les cadres d’entreprise ou de collectivité, entrepreneurs “passionnés” ou salariés engagés, à expérimenter souvent au quotidien ces extrêmes limites. Sans toutefois basculer dans le burn-out, ce poison, cette soi-disant maladie du siècle, comme la traduction française l’entend : “Syndrome d’épuisement professionnel”, qui, on l’a bien compris, ne concerne que la seule sphère professionnelle.

Sophie Verniers - Coaching - Prévention burn out - gestion du stress - prévenir le stress

Reconnaître le trop-plein & prendre soin de soi avant l’inéluctable

Claire (1), ancienne cadre Marketing dans une importante entreprise dont je tairai le nom, me disait un jour :

Toujours plus, toujours plus. Dans un contexte de réorganisation. Au volant de ma voiture, alors que j’allais encore rater le coucher de mon fils de 3 ans, tellement épuisée, vidée, j’ai failli prendre un camion de plein fouet. Je me suis arrêtée. J’ai respiré, mais je n’ai pas voulu entendre. Il fallait continuer. Je devais continuer.

Claire, trois jours après, a brûlé. En pleine réunion. Je vous rassure : après six mois d’arrêt de travail, aujourd’hui, elle va plutôt mieux, et s’épanouit ailleurs.

Tout comme Marc (2), Ingénieur Méthodes, qui me relatait n’avoir pu faire face à la pression de son management :

Mon cerveau a buggué. Littéralement. Cramé. Tout cela n’avait plus aucun sens. J’étais à l’arrêt.

Vous vous doutez bien que moi aussi, si j’en parle ici, c’est que j’ai probablement vécu - ou prou - la même chose. Sinon, je ne serai pas à même d’accompagner celles et ceux qui sont confrontés aux symptômes du burn-out.

Suite à cette bascule, j’ai rencontré le Process Communication Model ® pour enfin reconnaître mes propres besoins et comprendre mon mode de fonctionnement afin de gérer mon stress, mieux communiquer et éviter l’inéluctable burn-out à tout jamais.

Pour la petite histoire, c’est au moment où la NASA lançait ses premiers vols sur la lune qu’elle s’est rapprochée de grands spécialistes de la psychologie, afin de permettre aux astronautes confinés de comprendre ses mécanismes de stress, mieux communiquer et ainsi éviter tout danger. Le Dr Taibi Kahler, formé à l’analyse transactionnelle, a donc modélisé un outil qui offre la possibilité de mieux se connaître pour mieux gérer ses comportements sous stress et sa communication : l’inventaire de personnalité du Process Communication Model ®.

Burn-out, après et avant

Face au burn-out, nous avons les moyens de réagir, à condition de savoir en reconnaître les symptômes. Parmi eux, on trouve pêle-mêle : grande fatigue, troubles du sommeil, irritabilité, agressivité, ruminations, perte de concentration… Mais aussi des problèmes physiques comme pression respiratoire, maux de tête et d’estomac… Le signe qui ne trompe pas parmi tous ces symptômes ? Lorsque cette fatigue de fond ne passe pas avec les vacances et que l’accumulation de tensions et de stress reprend sitôt le retour au travail .

(1) et (2) : Les prénoms ont été changés.

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